Après plusieurs cycles d’ateliers mêlant identification de thématiques, danse et temps d’échange, les enfants ont donné forme à leurs idées avec l’accompagnement bienveillant de la scénographe Alice Ruffini.

Alice leur avait préparé un déroulé précis, jalonné d’étapes et de consignes, tout en laissant à chacun·e une grande liberté de création et une vraie responsabilité dans les choix à faire.

Réparti·es en petits groupes, les enfants ont exploré différents ateliers.

Ils·elles ont d’abord réfléchi à des mots ou expressions percutantes à inscrire sur leurs bras : des messages personnels, puissants, porteurs de sens.

Chaque classe a ensuite conçu sa propre cape, ornée d’un slogan choisi collectivement, un slogan que l’on retrouvait également sur une grande banderole commune.

A partir des phrases issues des « démêlés d’idées » autour de leurs envies, peurs et besoins, les enfants ont créé des bulles de parole colorées. Chaque message a été soigneusement collé par Alice sur du carton pour être facilement porté lors de la déambulation finale.

À partir du slogan de leur classe, les enfants ont aussi imaginé un dessin symbolique, comme une sorte de logo, pour en faire des autocollants. Une façon de faire vivre leur message au-delà des ateliers, sur leurs vêtements, leurs sacs, ou à offrir autour d’eux le 12 juin.

Autre temps fort de ce travail plastique : la réalisation de grands portraits expressifs.
 Chaque enfant a dessiné un visage, en y intégrant des caractéristiques bien précises formes, couleurs, détails mais aussi en y faisant passer une émotion. Tristesse, joie, colère, fierté autant de visages uniques qui racontent chacun une histoire.

Le moment préféré ? Sans hésiter : la peinture à la bombe !

Pour réaliser la banderole, les enfants ont suivi toutes les étapes : écriture des lettres au crayon gris, masquage minutieux avec du scotch, puis préparation au grand moment  : lunettes, masques, gants… Tout était prêt pour pulvériser les couleurs à l’extérieur, en toute sécurité. Grâce à cette technique de masquage, les messages sont apparus en couleurs vives, révélant toute leur force.

© Louison M. Vendassi et Camille D. Tonnerre